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Unité d'enseignement 5 :

Formation personnalisée

Activités d’intégration professionnelle :

Pratique professionnalisante et projet de recherche

Dans le cadre de mon stage, j'ai choisi de me dirigé vers un service de pédopsychiatrie.

J'ai trouve ma place au sein de Psysalide qui est le service pédopsychiatrie de l'hôpital psychiatrique du Beau Vallon situé à Saint-Servais (Namur). Il s'agit d'un hôpital de jour.

Mon projet de stage était de mettre en place un espace snoezelen pour les jeunes.

Vous pouvez tous les détails dans mon travail de fin d'études (à venir...).

Sinon voici quelques éléments :

Mon public : jeunes de 6 à 19 ans souffrants de divers troubles : troubles du comportement, troubles de l’attachement, phobie sociale, décrochage scolaire, psychoses, automutilations, trouble du spectre autistique, psychopathologies diverses, hyperactivité,...

J'ai mis en place des activités afin de construire des panneaux sensoriels, voici quelques photos :

L'objectif final n'est pas encore atteint, le matériel n'est pas encore livré et installé mais nous poursuivons le projet avec les jeunes qui sont motivés!

Je vous fais part de mes propres retours sur mon stage :

Avant le commencement de mon stage, je n’avais pas l’ombre d’un sentiment de stress, j’étais assez confiante et très heureuse de pouvoir réaliser le stage que je désirais.

Lors de mon arrivée au sein du service, une pression est venue se posée sur mes épaules. J’allais me lancer dans un très gros projet, l’équipe l’attendait, je n’avais pas le droit à l’erreur. Je voulais prouver que j’en étais capable, que je voulais arriver au bout de ce projet et que tout le monde en soit fier.

Les premiers retours des jeunes m’ont encouragé et j’ai pris amplement conscience que j’avais ma place à cet endroit et que mon projet avait du sens. Plus question de faire marche arrière ou de baisser les bras. Ils ont besoin de ce snoezelen et donc pas conséquence, ils ont besoin de moi.

Les félicitations de la chef et de l’éducatrice m’ont permis de réalisé que j’avais fourni plus que le travail demandé et que surtout j’étais sur la bonne voie. Je suis capable de me lancer dans un projet d’une si grande ampleur. Obtenir des encouragements et des félicitations du directeur de l’hôpital ne m’ont pas laissé indifférente, ainsi que toutes celles du membre personnel. Je n’étais plus la simple stagiaire, j’étais la stagiaire du snoezelen, celle qui a réalisé un bon travail.

J’ai eu énormément de moments de doutes : est-ce que je vais y arriver ? Est-ce que les jeunes vont bien aimé ? Est-ce que le service va être fier de mon travail ?... J’ai aussi eu des moments où rien n’allait, mon projet ne pouvait plus avancer mais je n’ai pas baissé les bras et je pensais à toutes ces personnes qui comptaient sur moi ! J’ai dû faire face aux délais institutionnels, le projet ne dépendait pas que de moi. Je devais attendre les accords, le budget, un devis, le matériel...

Mais malgré tout cela, le fait que le projet ne soit pas encore totalement mis en place, j’éprouve énormément de fierté, d’épanouissement. La chance que j’ai eu de pouvoir réaliser ce stage m’a permis de grandir et de prendre confiance en moi et en ce que j’entreprends.

Grandir en tant que personne mais aussi en tant qu’orthopédagogue. Je sais quelle orthopédagogue je veux être, être cette personne qui met des projets en place pour la collectivité, pour le mieux-être dans personnes dont elle a la prise en charge. Pouvoir faire bénéficier le maximum de personnes de mes compétences et capacités.

Le fait d’avoir été très félicité m’a permis d’en être là où je suis actuellement et de pouvoir continuer mon chemin sur la voie qui me plait et qui me correspond.

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